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Communiqué de presse HTaPFrance / Martinique
30 Septembre 2011 | Rédigé par ludivine | Classé dans la rubrique: Dom Tom
 

 COMMUNIQUE DE PRESSE

HTaPFrance / MARTINIQUE

La prochaine Rencontre Régionale de l’Association HTaPFrance aura lieu :

Le samedi 22 octobre 2011

A l’hôtel Carayou, La Pointe du Bout, 97229 Les Trois Ilets

De 8 h 30 à 16 h 30

(programme de la journée ci-après)

Qu’est-ce que l’HTAP ou Hyper Tension Artérielle Pulmonaire (toute la différence réside dans ce mot) ? C’est une maladie qui perturbe la circulation sanguine à l’intérieur des poumons. Elle frappe indifféremment, quel que soit le sexe, des bébés dès leur naissance, des adolescents, des adultes, des seniors, sans que l’on sache pourquoi dans la plupart des cas. Elle se traduit par une pression du sang anormalement élevée à l’intérieur de l’artère pulmonaire. Chez les personnes en bonne santé, la pression moyenne du sang dans l’artère pulmonaire est de 14 mm de mercure, alors que chez celles souffrant d’HTAP, cette pression peut s’élever au-dessus de 25 mm/m et même beaucoup plus. L’HTAP se traduit par une fatigue intense et un essoufflement lors d’efforts physiques (ou même sans) pouvant aller jusqu’à la syncope, un oedème important des jambes et des pieds, un gonflement du foie, des douleurs au niveau du coeur avec des palpitations. HTAP est une maladie dite rare, incurable, mais pour laquelle la médecine actuelle est en mesure de proposer des médicaments, fruits de recherches continues, et qui, à défaut de soigner, freinent son évolution. Malgré la prise de ces traitements spécifiques, cette maladie nécessite parfois une greffe coeur/poumons. Dans les Antilles Françaises, environ 90 personnes sont atteintes à des stades différents. En Métropole, on estime à environ 2500, le nombre d’individus touchés.

L’Association HTaPFrance

a été fondée en 1996, avec pour objectifs d’apporter une aide aux patients, un soutien aux familles et à leurs proches, et veille à l’amélioration des conditions de la vie quotidienne. Elle se fait l’écho de toutes les nouveautés aussi bien médicales qu’administratives. Elle édite un magazine informatif semestriel intitulé « Cap Vers… ».

L’Association HTaPFrance

organise, le samedi 22 octobre, à l’Hôtel Carayou, aux Trois Ilets, une rencontre entre patients à des stades divers de la maladie, accompagnés de leurs familles, avec le Dr Jocelyn Imano, chef du département de cardiologie au CHU de Fort-de-France, Centre de Compétences HTAP, et d’autres médecins. L’intérêt que vous porterez à la diffusion de cette manifestation et votre présence nous aideront dans notre démarche de communication.

Nous vous remercions à l’avance, au nom de l’Association, de l’attention que vous accorderez à cette information.

Eliane ESPARTERO 
Infirmière responsable au CHU de Fort de France

Remy DUFRENE
HTAP Référent pour les Rencontres Régionales de l’Association

97213 Flamboyant – Gros-Morne Aux horaires de la Métropole

Tel. 06 96 24 97 14 Tel. 06 23 19 31 87

 

 

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Rencontre Régionale Basse Normandie - 2 avril 2011 à St Lô
7 Juin 2011 | Rédigé par ludivine | Classé dans la rubrique: 2011, Basse-Normandie, Compte-Rendu
 

Le 2 avril 2011, l'association HTaPFrance a accueilli 51 personnes au foyer des jeunes travailleurs de Saint-Lô, préfecture de la Manche..

Durant la matinée, l'assemblée a écouté attentivement l'intervention de Remy Dufrène. La présentation des différents rôles de l'association a permis à chaque malade de se sentir épaulé et compris. Les rôles d'un correspondant régional ont été évoqués :aide à remplir des dossiers, visites dans les hôpitaux, organisation d'une rencontre régionale ou d'une « conviviale »… Tiens, à ce propos, l'association recherche un correspondant pour la région Basse-Normandie…
La matinée s'est achevée autour des différents ateliers: préparation et port de la pompe à Flolan®, stand sans sel, documentations.
Lors du repas sans sel fort bien mijoté, tous les participants ont pu échanger de façon détendue et conviviale.
 
 
          L’après-midi était dédiée à l'intervention de deux médecins du centre de compétences de Caen créé en 2006 : le Dr Emmanuel Bergot, pneumologue et le Dr Pascale Maragnes cardiopédiatre
Le Dr Bergot a refait brièvement l'historique de la maladie, restée longtemps orpheline, devenue maladie rare avec 15 cas par million d'habitants, 150 cas nouveaux par an en France dont une majorité de femmes. Il a rappelé la difficulté à poser rapidement un diagnostic d’HTAP, en raison des symptômes courants que l'on peut retrouver dans d'autres maladies : essoufflement, malaises, vertiges à l'effort, œdème au niveau des membres inférieurs, palpitations etc. Vingt-sept mois s'écoulent en moyenne entre l'apparition des symptômes et le diagnostic de l'HTAP.
 
Aussi, nos deux médecins référents ont-ils insisté sur l'importance de l'information à donner aux médecins traitants car la maladie est encore trop souvent mal connue et donc diagnostiquée à un stade trop tardif. Puis, ils ont précisé les critères d'évaluation de la sévérité de la maladie (signes cliniques, mesures à l'exercice, classification), ont présenté les différentes catégories d'hypertension pulmonaire et les traitements spécifiques à chaque catégorie. Ils ont rappelé qu'il est important d'éviter les efforts violents, les bains chauds, les séjours en altitude et de conseiller une contraception efficace aux femmes en âge de procréer.
Ensuite, ils ont ajouté que d'énormes progrès ont été réalisés pour améliorer la qualité de vie de la personne atteinte d'HTAP : avant 1990, il n’y avait aucun traitement ; en 2004, cinq traitements et en 2011, sept traitements. En outre, pour les personnes sous époprosténol, une nouvelle présentation devrait très prochainement être mise sur le marché et permettre de préparer la cassette une seule fois par jour. Enfin, de nouveaux protocoles sont mis en place ce qui permet d'envisager de nouvelles thérapeutiques à plus ou moins long terme.
 
 
Questions du public
-        Le tabagisme peut-il entraîner une HTAP ?
-        Non
-        Faut-il organiser un dépistage de la famille si l'on déclare une HTAP ?
-        Oui, c'est très important si l'HTAP est une HTAP génétique et donc transmissible : une chance sur deux que l'enfant soit porteur de la mutation. Une échographie tous les trois ans est préconisée. Il faut être vigilant car on peut être porteur de la mutation sans être malade.
-        Peut-on envisager de bénéficier d'une greffe à Caen ?
-        Non. Les cas étant isolés, nous préférons envoyer les patients vers des centres qui pratiquent régulièrement les transplantations.
-        Existe-t-il des études pourminiaturiser la pompe ?
-        Non car cela nécessiterait des débits et des concentrations trop élevés et des débits trop précis. Malheureusement, le petit nombre de patients HTAP portant une pompe n’incite pas l’industrie à mener des recherches de miniaturisation…
-        Pourquoi l'accompagnement du conjoint ne semble-t-il pas encore mis en place ?
-        Tout patient bénéficie du secret médical. La non-déclaration de la maladie au conjoint est un droit. Le mécanisme de défense face à l'annonce de la gravité de la maladie est très variable. En outre, il n'existe pas de réels moyens humains et matériels pour accompagner la famille à l'annonce du diagnostic.
-        Une HTAP peut-elle provoquer une douleur au niveau du dos ?
-        Non mais éventuellement des douleurs musculaires dues au traitement.
-        Peut-on envisager une grossesse avec une HTAP ?
-        La grossesse est contre-indiquée car elle est dangereuse pour la femme pendant la grossesse, lors de l'accouchement mais aussi après. De plus, le bébé risque de présenter des malformations.
-        Quand doit-on envisager la greffe ?
-        Quand le risque de décès faute de traitement efficace est plus important que les risques dus à la greffe.
 
Pour conclure, cette réunion a permis aux personnes présentes de s'informer, d'être écoutées et aidées, de poser des questions "sans la peur de la blouse blanche" et de passer un bon moment malgré la maladie.
 
Nathalie et Christophe Guezais
 

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Rencontre Conviviale Lorraine - 19 juin 2010 à Courcelles-Chaussy
29 Novembre 2010 | Rédigé par ludivine | Classé dans la rubrique: 2010, Compte-Rendu, Lorraine
 

Une rencontre conviviale, c’est généralement une après-midi pendant laquelle se retrouvent les patients d’un même secteur pour discuter de leur vécu et garder le contact entre eux, à l’initiative du (de la) correspondant(e) régional(e). Il n’y a pas forcément d’intervention de médecins. Il suffit de trouver une salle pour se réunir, de prévoir gâteaux et boissons, l’amitié et l’expérience partagée de la maladie feront le reste. Patrice s’est lancé dans l’aventure, il nous la raconte.

Depuis 2007, date de la première Rencontre Régionale Lorraine à Rugy (57), il n’y avait plus eu de retrouvailles entre les personnes atteintes d’HTAP dans cette région. Organiser à nouveau quelque chose semblait utile, surtout que des nouveaux patients de tous âges avaient rejoint la « famille » HTaPFrance depuis. Ce fut là ma toute première manifestation à organiser, et j’y ai mis toute mon énergie et tout mon cœur.

C’est le 19 juin 2010 qu’à eu lieu cette Rencontre Conviviale dans la salle polyvalente de Courcelles-Chaussy.
Cette après-midi débuta par l’accueil des participants dans une avant salle où nous avions installé le stand de documentation. Chacun reçut son badge et commença à discuter autour d’une boisson de bienvenue. Nous avons ensuite tous pris place dans la salle principale face à l’écran. Je me suis présenté en tant que nouveau Correspondant régional Lorraine et j’ai présenté deux membres de l’association venus me soutenir : Annie et Remy. Puis, j’ai invité chacun à dire qui il était, d’où il venait etc. Ensuite, Remy nous a fait un tour d’horizon sur l’association et ses différentes activités et manifestations à l’aide d’un diaporama. Annie nous a distribué, en avant première, le n° 14 de « Cap Vers…» avant même son arrivée dans nos boites aux lettres ! Certains participants découvraient pour la première fois, et les acteurs de l’association, et d’autres familles ou personnes de notre région, touchées par l’HTAP. Il me tenait à cœur de dire quelques mots sur « l’Ultra-Marathon » pour faire partager à tous, le courage et l’énergie que transmettent les marathoniens aux patients. Moments forts en émotions pour moi qui les avaient vécus le week-end précédent à Toulouse. Après la projection du film, tout le monde a applaudi saluant le courage et la générosité des coureurs.

Après un moment de discussion conviviale entre les uns et les autres, c’était le moment de passer à table autour d’un « café- gâteaux » (une véritable institution en Moselle !). Tout aussi prolifiques furent les joyeux papotages entre HTAPistes et leurs proches, avec échanges d’expériences, de conseils, d’adresses, etc.
Après-midi réussie, puisque nous nous sommes quittés avec l’envie de garder des contacts et de nous revoir bientôt !
 
Patrice Grandjean

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Rencontre Régionale à la Réunion - 17 mars 2010 à Saint-Pierre
5 Juillet 2010 | Rédigé par ludivine | Classé dans la rubrique: 2010, Compte-Rendu, Réunion, Dom Tom
 

Il se passe aussi « quelque chose » sous les tropiques pour l’association !

Pour la première fois HTaPFrance s’est déplacée hors métropole, à 9500 km de Paris, plus précisément sur l’île de la Réunion, dans la ville de Saint-Pierre, à la rencontre de nos amis d’outre-mer.
En fait, explique Roselyne, j’ai profité de mes vacances là-bas, pour organiser de manière impromptue une Réunion Régionale au sein du CHR de Saint-Pierre. Le Dr Patrice Poubeau et les membres de son service ont été très réceptifs à ma demande et cela a pu se monter en deux temps trois mouvements. Ils m’ont proposé immédiatement une salle dans le service de pneumologie. Ce fut très pratique car l’oxygène était sur place ainsi que les infirmières pour aider les patients.
 
Une dizaine de patients a répondu positivement à cette manifestation, accompagnés, d’une mère, d’une sœur, d’une épouse ou d’un enfant…Nous n’étions pas au bout de notre étonnement lorsqu’en plus, cinq infirmières du service se sont jointes au groupe des invités.
 
Pour commencer, en tant que membre du bureau j’ai présenté l’association ainsi :
 
« HTaPFrance est en contact avec les médecins, les équipes soignantes, les laboratoires, les pouvoirs publics. Son mode de fonctionnement repose sur une quête permanente de l’information, médicale, mais aussi sociale et humaine, afin de renseigner au mieux les patients et leurs proches dans tous les aspects de la vie au quotidien avec la maladie. L’association est continuellement à l’écoute des besoins des malades et des problèmes qu’ils rencontrent, et peut, grâce à cela, chercher des réponses à leurs difficultés individuelles ou collectives. C’est pourquoi ses membres sont attentifs aux avancées de la recherche fondamentale et aux diverses actualités réglementaires».
 
Parmi les participants présents il n’y a pas d’adhérents, peu connaissent l’association. Aussi, cette présentation à peine terminée, deux questions sont instantanément posées :
 
-       Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de réunion chez nous ?
-       Est-ce que l’on peut créer une association comme la vôtre ici ?
 
Nous sentons tout de suite qu’il y a un réel besoin de rencontre, de dialogue… heureusement que j’avais fait envoyer de la documentation par le secrétariat.
 
Le Dr Eric Huchot, pneumologue cancérologue prend la parole à son tour pour parler de l’HTAP.
Les patients n’hésitent pas à le questionner sur :
  •  les différents traitements,
  • les avancées thérapeutiques,
  • le suivi, la progression 
  • la stabilisation de la maladie
  • sur l’altitude aussi, car, à La Réunion le relief est tourmenté et les montagnes sont omniprésentes, le sommet le plus haut est à 3000 m. Le Dr Huchot met l’accent sur la prudence quant à l’altitude en conseillant de ne pas dépasser les 800 m.

Des patients font remarquer qu’ils subissent toujours beaucoup d’examens à chaque consultation. « Ces examens sont absolument nécessaires à chaque fois » a répondu le médecin.

Tout en appréciant notre goûter, les invités discutent et questionnent encore le Dr Eric Huchot et Sabrina Laravine, l’infirmière du service.
 
On pouvait se rendre compte en cette fin d’après-midi que les malades repartaient rassérénés par toutes ces informations médicales et associatives. En prenant des exemplaires de notre journal « Cap Vers », ils nous demandent de réfléchir à l’organisation d’autres rencontres comme celle-ci dans leur île.
 
Cela m’a fait plaisir de voir que les participants se parlaient et étaient très demandeurs. Les membres du service de pneumologie m’ont remerciée chaleureusement ; cela aurait été dommage de ne pas faire cette rencontre ! 
Espérons qu’une dynamique « patients » se créera prochainement à La Réunion.

Organisation des consultations au CHR de Saint Pierre

Pour compléter ce compte-rendu, Sabrina Laravine, infirmière dans le service de pneumologie, décrit comment le patient y est accueilli.

La consultation
Le patient est adressé par un cardiologue ou déjà suivi depuis longtemps à l’hôpital. Le pneumologue décide de faire une investigation plus approfondie. Tous les examens se font sur place, sauf la scintigraphie qui se pratique à l’hôpital de Saint-Denis. Après le cathétérisme cardiaque, le diagnostic est posé.
 
Le diagnostic
C’est Sabrina qui informe le patient sur sa maladie. Lorsque c’est possible elle réalise un petit schéma pour faciliter la compréhension, même si elle a l’impression de manquer de temps pour approfondir ses explications.
Deux semaines plus tard, le patient est à nouveau convoqué pour un rendez-vous avec le Dr Poubeau qui décide du traitement.
Puis une demande de prise en charge en Affection Longue Durée est établie et adressée à la Sécurité Sociale.
 
Le traitement
Le traitement est prescrit pour un mois à la fin duquel est prévue une nouvelle consultation pour contrôle. Si nécessaire, des examens sont à nouveau programmés : gaz du sang, test de marche, vérification de la saturation… Si besoin on modifie le traitement, sinon, on le renouvelle.
 
Le suivi
Les traitements ne sont pas toujours acceptés par les personnes âgées. Si l’explication de la maladie n’est pas comprise par le patient, celui-ci ne prend pas conscience de sa gravité et ne voit pas l’intérêt du traitement. Il est alors en rupture de soins et devra souvent, malheureusement, être hospitalisé plus tard en catastrophe, dans un état plus grave.
 
Finalement, les patients viennent tous les trois ou six mois, selon la gravité et la stabilité de la maladie, pour leur bilan, avec un cathétérisme une fois par an.
 
En principe, les patients qui sont venus régulièrement en consultation depuis au moins deux ans, continuent de se faire suivre avec la même constance.
Roselyne Dewavrin
 

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Rencontre Régionale Alsace - 24 avril 2010 à Mollkirch
18 Mai 2010 | Rédigé par ludivine | Classé dans la rubrique: 2010, Alsace, Compte-Rendu
 

 Cette rencontre, je l’attendais depuis mars 2008. Elle était initialement prévue le 26 septembre 2009, mais par prudence, compte tenu de la pandémie de la grippe H1N1, elle a été reportée au 24 avril 2010.

Avec l’équipe de l’association HTaPFrance, nous avons accueilli environ une soixantaine de participants à Mollkirch, petit village situé à une quarantaine de kilomètres au Sud Ouest de Strasbourg.
Après une première prise de contact des participants autour d’un café, nous avons abordé le vif du sujet.
 
 
Remy Dufrène a présenté l’association et son rôle, à l’aide d’un diaporama clair et précis. Martine Couesmes a donné avec compétence toutes les informations sociales. Puis, Céline Heintze a commenté les diapos concernant le WEEF. Nous avons apprécié la diffusion des films « Gardons le cap » et « Ultra marathon 2009 ». La matinée s’est achevée par la présentation des différents ateliers (préparation et port de la pompe, stand sans sel, documentation…) où les patients ont pu poser leurs questions.
 
Après cette matinée bien chargée, nous nous sommes dirigés vers le restaurant « les Châtaigniers » à 150 mètres de notre lieu de rencontre. Derrière ses fourneaux, Francis, « le Chef », nous a concocté un bon repas sans sel.
 
L’après-midi a été consacrée aux interventions du Dr Matthieu Canuet, médecin référent du centre de compétences de Strasbourg qui a expliqué la maladie et ses conséquences, du Dr Gil Wirth qui a détaillé les traitements et du Dr Irina Enache qui a évoqué la recherche.
 
 
Avant de passer au moment de détente, j’ai invité les membres des troupes théâtrales de Boersch et Mollkirch qui avaient donné des représentations au mois de mars, au profit d’HTaPFrance entre autres, à s’avancer face aux participants.
Sylvain Reydellet, président d’HTaPFrance, s’est vu remettre par les représentants de ces deux troupes, deux chèques de 1500 € destinés à la recherche.
 
Pour conclure la partie officielle, j’ai remercié Monsieur le Maire qui nous a honorés de sa présence, ainsi que la municipalité de Mollkirch qui nous a mis gracieusement à disposition la Salle des Fêtes.
Merci aussi à Philippe Meyer, représentant du Conseil Général du Bas-Rhin et à la fondation BNP Paribas, pour leur soutien financier de respectivement 500 € et 3000 €.
 
La surprise annoncée, attendue et méritée, était la prestation d’un groupe de danse country de la région.
La météo étant très clémente ce jour-là, nous avions tous soif à la fin de la rencontre ! Aussi, ce fut un plaisir de nous retrouver, pour un dernier moment convivial, autour d’un cocktail de clôture.
 
Philippe WURMSER Correspondant Régional Alsace

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Rencontre Régionale Aquitaine - 27 mars 2010 à Martillac
18 Mai 2010 | Rédigé par ludivine | Classé dans la rubrique: 2010, Aquitaine, Compte-Rendu
 

Blotti derrière l’église romane de Martillac (33), c’est parmi les vignobles, ô combien célèbres du Bordelais, que se dresse le château de Lantic, élégante demeure du XVIIIe siècle reconvertie en hôtel de charme, ouvrant ses fenêtres sur les vignes d’appellation Pessac-Léognan.

À partir de 9 h 30, arrivent les participants invités par Lydie, la correspondante régionale pour l’Aquitaine. À l’entrée de l’une des salles de réception du château, Annie les accueille et leur remet un badge à leur nom. Remy s’active auprès du rétroprojecteur. La soixantaine de personnes présentes, malades entourés de leur famille ou amis, s’installe dans la salle, non sans avoir pris auparavant une collation de bienvenue. Certains viennent de fort loin : de Limoges, de Toulouse, de Clermont-Ferrand… Quant à Annie et Remy, ils ont carrément fait le déplacement depuis la Lorraine !

Après avoir présenté l’historique et les activités de l’association, Remy propose de projeter le film « Gardons le Cap ». Ce film relate ce que sont les différentes phases de la découverte de la maladie, sa prise en charge, sa gestion au quotidien, et le témoignage de certains patients.

Martine intervient ensuite pour parler de la MDPH et du suivi psychologique. Puis, c’est la  projection du film sur l’Ultra marathon 2009, avant de redonner la liberté à chacun de s’informer sur les différents stands.
 
 
L’heure du déjeuner est déjà arrivée. L’assemblée se répartit autour des nombreuses tables rondes prévues pour huit personnes, et les discussions reprennent de plus belle entre les convives. Le personnel du restaurant s’affaire. Lorsqu’une serveuse dépose une salière et une poivrière sur la table, tout le monde comprend le message… Et chacun atteste que le repas servi est excellent, avec ou sans sel.
 
Un après-midi studieux nous attend. C’est le moment d’écouter les médecins présents.
 
Le Dr Claire Dromer nous explique avec force listing, graphiques, échelles, courbes, classifications, les méandres de la maladie. Elle fait le point sur les différents traitements mis à la disposition des malades. Elle nous fait part de son optimisme quant à la stabilisation de la maladie, voire son amélioration, grâce à ces médicaments, fruits de la recherche qui continue plus que jamais. Si aucun traitement n’est curatif, le pronostic vital est nettement amélioré. Elle souligne qu’en France, nous sommes particulièrement bien pris en charge, et que nos structures servent de modèles à l’étranger. 

  • Les convictions de Claire Dromer
    Pour sortir de sa maladie, il faut en être acteur
    Pour en être acteur, il faut la connaître
    Pour la connaître, il faut s’informer.
  • Questions/réponses
- Est-ce qu’un traitement peut permettre un changement de classe ?
- Oui, la plupart du temps, le patient est amélioré.
Objectif thérapeutique : Il ne faut pas se contenter de l’ambition de faire revenir les patients de classe IV en classe III ou II. L’objectif est que tout patient puisse être amélioré par un traitement qui le remette en classe I.
-         - En cas d’anesthésie que faire ?
-       - Demander aux réanimateurs de « pneumo » de seconder le chirurgien concerné par l’opération.
-       - Est-ce qu’après une transplantation, tout risque d’HTAP est écarté ?
-       - Oui, la transplantation élimine tous les types d’HTAP, l’HTAP ne revient pas.
Mais, cela reste une intervention très lourde, que l’on ne peut prescrire précocement.
A Bordeaux, le patient greffé est suivi par la même équipe qui le soignait pour son HTAP, ce qui limite grandement le stress, et facilite la convalescence.

Le Dr Marc Alain Billès intervient à son tour, pour évoquer les actualités du dépistage et de la prise en charge de l’HTAP.
 
·         Plusieurs questions du public sur le cathétérisme cardiaque :
- Est-ce qu’il est dangereux ?
- Sur 1500 effectués, on ne signale qu’une seule rupture de l’artère pulmonaire.
- Pourquoi ne pas utiliser la voie jugulaire d’emblée, plutôt que la voie fémorale ?
- Il existe un danger potentiel du fait de la proximité de la carotide, de la plèvre, avec un risque de pneumo thorax. Le cardiologue n’est pas toujours aussi à l’aise qu’un anesthésiste réanimateur.
- A « Béclère », le « cathé » se pratique beaucoup par le bras
- Les infirmières y sont plus qualifiées pour préparer la veine.
- Est-il indispensable ?
- Oui, c’est le « cathé » qui donne les meilleures informations pour établir le diagnostic.
 

 

Conclusion du Dr Billès
L’HTAP, il faut
  • L’évoquer
  • La détecter
  • L’affirmer
  • La classer
  • La traiter
  • La surveiller
Le diagnostic doit être
-       Précoce
-       Précis
Le bilan complété
Les traitements adaptés
Le suivi ajusté
Alors, les résultats seront améliorés.

Nous applaudissons chaleureusement nos deux médecins, à qui Lydie Courtois remet une jolie boîte en bois contenant… devinez quoi ? Du Pessac-Léognan !
Un agréable buffet a été dressé, autour duquel l’assemblée se regroupe, en attendant le démarrage du spectacle de cabaret qui clôt cette rencontre.
Il est déjà l’heure de repartir, non sans regrets : ceux de n’avoir pas pu échanger ses impressions avec davantage de participants, mais l’Association est là pour faire le lien.
Merci Lydie d’avoir organisé avec maestria cette longue et agréable journée, sans fausse note.
 
 Michèle Gervais
 
« - Lydie, toi qui a organisé ta première Rencontre Régionale, quel est ton ressenti ? 
 
-       Ce fut une journée exceptionnelle en compagnie des membres de l’association et des médecins, l’occasion de parler, de nous renseigner et de nous faire de nouveaux amis.
L’organisation de cette rencontre fut un plaisir, je suis heureuse d’avoir fait connaître notre association à certains patients qui sont venus avec leur famille ou amis.
 
 
Dans le cadre du château de Lantic qui invitait à un retour dans le passé,
nous nous sommes tournés vers un avenir plein d’espoir et de réussite. »

 

 

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