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suivi psychologique
posté par : Mélanie le 18/07/2007 17:52:32

Bonjour,
Un certain nombre de patients souhaite bénéficier d'un suivi psychologique (ou psychiatrique) pour mieux vivre avec la maladie, et nous demandent des conseils à ce sujet.
Or nous manquons d'éléments, et avons trop peu d'expérience sur le sujet pour répondre de façon sérieuse.
Ceux qui bénéficient d'un tel suivi pourraient-ils nous en dire quelques mots, et notamment quel type de prise en charge, avec quel type de thérapeute, à quelle fréquence... et s'ils en sont satisfaits?
Nous pourrions ainsi partager nos expériences et en faire profiter ceux qui en ont besoin.
D'avance, merci!
Mélanie

posté par : Martine le 19/07/2007 00:57:36

Bonsoir à tous
Consulter un psychologue, « suivre une psychothérapie », c'est d'abord décider de se confronter à ses difficultés personnelles et d'améliorer sa façon de vivre, de ressentir et d'agir. C'est aussi s'engager dans un processus de changement enrichissant et, il faut bien le dire, exigeant. Il s'agit d'une démarche personnelle ou le psychothérapeute vous aide à clarifier votre situation, à explorer et à entreprendre des actions de changement. Il n'y a pas de recette miraculeuse en psychothérapie, il n'y a aucune solution toute prête, applicable immédiatement, sans effort.
A ce jour, en France, il n’y à que 2 titres qui vous garantissent une formation solide et sérieuse : Psychologue et Psychiatre. Pour savoir si votre interlocuteur est l’un ou l’autre vous pouvez consulter a la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) de votre département si il à son N° ADELI.
Le psychiatre : C’est un médecin qui a étudié la médecine et s’est par la suite spécialisé dans les troubles psychiatriques. Il propose souvent des entretiens thérapiques au même titre que le psychologue. Il peut également prescrire un traitement lorsque cela s’avère nécessaire (antidépresseur, anxiolytique, psychotropes divers).
Le psychologue : Il existe différents psychologues. Celui que vous consultez pour des " problèmes " psychologiques est un psychologue clinicien. C’est un psychologue qui a fait un DESS ou un DEA assorti d’un stage (diplôme de 3eme cycle) en psychologie clinique. Par ailleurs, tous les psychologues se soumettent aux règles professionnelles définies par le Code de déontologie du Psychologue. Ce code pose le principe général des droits de la personne et la préservation de sa vie privée en garantissant notamment le secret professionnel.
La Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes met en garde contre les nombreuses dérives sectaire des psychothérapies nouvelles…
Choix d’un psychologue : Comme c'est le cas pour d'autres professionnels, vos amis et connaissances peuvent être utiles en vous recommandant un psychologue qu'ils connaissent. C'est probablement la meilleure source de référence. Assurez-vous que la personne recommandée possède bien le titre de psychologue. Votre médecin peut également vous indiquer un psychologue.
A partir de ces informations, prenez contact avec un (ou plusieurs) psychologue(s). Si vous vous sentez à l'aise avec l'un d'entre eux, prenez rendez-vous. Comme la relation psychologue-patient est importante, c'est vraiment lors de votre première rencontre que vous serez le plus en mesure de juger si vous êtes prêt à continuer les entretiens et même à entreprendre une thérapie avec ce psychologue.
Durée de la psychothérapie :
Selon les études menées à ce jour, une période de quelques mois à un an est généralement suffisante pour obtenir des résultats satisfaisants par rapport aux problèmes qui étaient à l'origine de la consultation.
Martine COPsy donc psychologue

posté par : Martine le 19/07/2007 01:02:38

Re bonsoir
En tant que malade j'ai souhaité faire un stage avec l'AGEFIP: handicap faire le deuil de sa vie d'avant car c'était mon gros problème .Pour de sombres raisons administratives je n'ai pas pu le faire je le déplore.
Martine

posté par : Dune le 19/07/2007 18:17:03

Bonjour à tous, je suis conseillère conjugale et familiale de métier. C'est une de nos fonctions d'écouter les personnes qui traversent des passages difficiles dans leur vie. On peut venir nous consulter seul(e) ou en couple, car la maladie qui touche l'un concerne aussi l'autre bien sûr.Malgre l'appellation "conjugale", on peut nous consulter même si l'on vit seul(e).Notre écoute spécifique permet de mesurer tout ce qui est en jeu dans la difficulté traversée.Si un suivi psychologique ou psychiatrique semble nécessaire nous le conseillons alors à la personne.C'est aussi un de nos rôles d'accompagner les femmes, les couples par rapport à tout ce qui touche la fécondité, la contraception. Dans une maladie comme l'HTAP où les grossesses sont impossibles,nous sommes là aussi pour accompagner ce renoncement si éprouvant.Dans tous les centres de planification (qui dépendent des conseils généraux) il y a toujours une ou plusieurs conseillère conjugale et familiale.

posté par : Dune le 19/07/2007 18:20:34

Et c'est gratuit; ce qui est un aspect non négligeable. Dans l'ordre de la gratuité il y a aussi les CMP (centres médico psychologiques), assez bien répartis dans les départements où l'on peut consulter et être suivi par un psychologue.

posté par : fredo le 19/07/2007 19:26:02

oui,mais les cmp sont debordées,pas moins de 6 mois s'attente...
l'ideal,c'est qu'en meme temps qu'une consultation en hopital de jour,un entretien avec un psychologue serait bien.que ce soit quelqu'un qui connait les maladies.

posté par : Juliette le 20/07/2007 10:48:13

oui c'est sûr que ce suet reste important
durant mes études à Paris 7, il y avait une structure d'aide aux étudiants et j'avais pu bénéficier d'un suivi gratuit avec un psychiatre

dans certains centres de rééducation où j'ai été, là aussi il pouvait y avoir un suivi gratuit...
ausssi dans certains hôpitaux parfois (les psychologues de Bligny, du CCML recontrés lors d'hospitalisation mais en revanche difficile par la suite de faire un suivi régulier, même si à Bligny on m'avait proposé un suivi téléphonique gratuit sachant mon impossibilité à me déplacer seule)
à Béclère, j'ai dû une fois voir la conseillère conjugale qui se trouvait juste à côté de ma gynéco (gynéco qui m'avait suivi plusieurs années, très régulièrement surtout les deux premières années pour mettre en place la ligature des trompes tout en me disant les autres possibilités (en fait juste le progestatif pour moi, et je préférais ne faire faire de bêtise car être enceinte mettrait ma vie en danger)
c'est vrai que ce deuil d'enfant n'a pas été forcément simple, mais à présent je vis bien avec, je me sens mère d'autres manières, ou créatrice...

à présent j'ai un suivi par courrier interposé, je choisis exactement quand j'ai envie de ces séances (puisque c'est trente euros la séance mais je voulais tenter quelque chose où je ne sois pas remboursée)
cette méthode me convient vraiment très bien puisque le psychiatre a bien compris qu'il devait me laisser le choix de faire des pauses, longues ou courtes, et du nombre de séance (une ou deux dans le mois, pas tous les mois) donc cela fait plus de deux ans que je continue

sinon on peut aussi avoir droit à un taxi pour voir un pscyhiatre et se faire prendre en charge (mais comme je me fatigue bien souvent en sortant, si ce sont des séances régulières et que je ne me sens pas en forme, bref)...

en espérant avoir aidé un peu pour ces questions trop peu souvent abordées

posté par : Nina le 20/07/2007 11:57:03

Il me semble qu'il y a un psychologue à Béclère, donc "spécialisé" dans le soutien des patients HTAP. A l'occasion d'un examen périodique ou d'une hospitalisation, on peut prendre RV avec lui. Il doit appréhender plus particulièrement le traumatisme post-diagnostic et les problèmes psy engendrés par l'HTAP. Il doit bien connaître puisque cela concerne une grande partie de ses patients. La prise en charge sur le plan pécuniaire va avec celle de la maladie. Et cela permet d'utiliser à profit les temps morts de ce genre de séjour. Il doit y avoir des psychologues de ce type dans d'autres hôpitaux.

posté par : JF le 20/07/2007 16:48:30

A mon sens de Béotien, les pathologies "psy" pouvant découler de l'annonce ou du vécu de l'HTAP sont les troubles de l'anxiété, le stress post trauamtique, la dépression. Le traitement est médicamenteux et/ou cognitivo-comportemental (puisqu'un rapport de l'INSERM conclue à la suprématie de cette technique vs psychanalyse ou thérapie familiale)

posté par : JF le 20/07/2007 16:49:44

Pour ceux que çà intéresse:
http://www.psy-desir.com/leg/spip.php?article829

posté par : Martine le 20/07/2007 22:33:37

Bonsoir à tous
J’ai été voir sur le site que propose JF, j’ai surtout vu traité de problèmes relevant de la maladie mentale. C’est vrai que l’annonce d’une maladie aussi grave que l’HTAP peut faire « basculer » des personnalités fragile et que la « chimie »peut être nécessaire, on nous propose bien des « calmants »lors du KT…
Ce dont nous avons besoin, en tout cas c’est comme ca que je le vois, c’est d’un lieu ou ont pourrai poser toutes ses peurs, toutes ses interrogations, dire ce qui est difficile, pour moi c’était la culpabilité d’avoir pu laisser l’héritage génétique de cette maladie à ma fille et mes petits enfants. La culpabilité de pouvoir laisser le mari et les enfants du jour au lendemain dans la peine et les problèmes financiers. Assumer le fait de ne plus pouvoir faire de sports. J’ai eu la chance de pouvoir en discuter en famille et avec ma cardio, mais j’aurai souhaité qu’au centre de référence on ait un groupe animé par le psy ou « poser son sac » plutôt que de ne pouvoir faire preuve que de mauvaise humeur parce que nos problèmes ne peuvent pas s’exprimer autrement.
Je vous embrasse
Martine

posté par : line le 20/07/2007 22:39:27

tu as bien raison Martine,

moi je suis suivi par une psychologue, et grand bien me fasse. Mais tu as raison, il y a un manque au niveau des hôpitaux, lorsque l'on nous annonce un verdict comme le nôtre nous devrions avoir un suivi avec quelqu'un qui nous écoute, tout d'abord notre famille est assez débousseler avec cette maladie. qu'il faut en parler avec quelqu'un de l'extérieur. à tous ceux qui peuvent et qui en ont besoin aller consulter.

posté par : catherine le 23/07/2007 11:19:48

Bonjour
certains ont'ils essayé d'autres alternatives au suivi psy et/ou aux traitements "chimiques", comme la relaxation, l'acupuncture...???
Merci de donner vos expériences en la matière....