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procès ISOMERIDE
posté par : Sylvie le 14/05/2002 12:39:15

Concernant le procès d'isoméride, le délibéré à eu lieu le vendredi 10 mai 2002 au tribunal de versailles. Ma mère est actuellement hospitalisée à Antoine BECLERE suite à la prise du coupe-faim.Merci de me répondre si quelqu'un d'en vous à le résultat du délibéré

posté par : Jerome le 14/05/2002 14:17:45

Bonjour Sylvie,

Les laboratoires Servier ont bien ete condamnes a
verser des dommages et interets, mais cela devrait
se poursuivre en cassation (voir le message de
Chantal sur le forum).
Le resultat sur internet (depeche AFP) :
http://fr.news.yahoo.com/020510/202/2l02j.html

Bon courage a vous et votre mere,
Jerome.

posté par : Sylvie le 15/05/2002 14:00:34

Merci jérôme de votre réponse

posté par : Christelle le 15/05/2002 22:35:14

Voici la dépêche AFP du 10 Mai 2002 relative aux suites du procès contre l'Isoméride.

"Coupe-faim Isoméride: la condamnation du laboratoire confirmée

VERSAILLES (AFP) - La cour d'appel de Versailles a confirmé, vendredi, le jugement rendu en décembre 2000 par le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) condamnant les laboratoires Servier à indemniser une femme atteinte d'une grave maladie qu'elle attribue au coupe-faim Isoméride.

Pour Anna Paulos, aujourd'hui âgée de 39 ans, "c'est un soulagement" au terme d'une procédure qui aura duré plus de sept ans, mais qui devrait connaître un prolongement, les Laboratoires Servier ayant indiqué à l'AFP qu'ils allaient former un pourvoi en cassation.

En 1991, la jeune femme, atteinte d'une surcharge pondérale après un accouchement, s'était vu délivrer par son médecin de l'Isoméride pour une durée de trois mois, prescription qui, selon elle, sera renouvelée en 1992 et 1993.

Mais, en mai 1994 elle est admise en urgence à l'hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine) où les médecins diagnostiquent une hypertension artérielle pulmonaire.

En décembre, elle subit une greffe des deux poumons et une opération du coeur et décide d'assigner le laboratoire devant les tribunaux, lui réclamant plus d'un million d'euros de dommages et intérêts.

S'engagera alors une longue bataille juridique où, d'expertises et contre-expertises, Mme Paulos essayera de prouver le lien de causalité entre la prise d'Isoméride et sa maladie.

De leur côté, les laboratoires Servier tenteront de dégager leur responsabilité en mettant en cause les avis des experts ou la durée de la prescription.

C'est ainsi que se basant sur une seule ordonnance médicale, figurant au dossier et datant de mai 1993, ils l'évaluent à "deux mois", alors que certaines études concluent que ce n'est qu'à partir du troisième mois que "la causalité" entre le produit et la maladie est "significative".

Le 22 décembre 2000, Mme Anna Paulos obtenait un premier jugement en sa faveur. Le tribunal de Nanterre déclarait les laboratoires Servier "responsables des conséquences dommageables" subies par la patiente "à raison de l'hypertension artérielle pulmonaire diagnostiquée en mai 1994, à la suite de l'ingestion du médicament Isoméride".

Servier était condamné à lui payer une somme de plus de 318.213 euros de dommages et intérêts, et plus de 198.184 euros aux organismes de Sécurité sociale qui avaient pris en charge sa maladie. Un jugement contre lequel le groupe pharmaceutique avait interjeté appel.

Dans son arrêt, la cour d'appel de Versailles a rejeté, vendredi, la demande de nullité des expertises, formulée lors de l'audience du 22 mars, par les laboratoires et qui avaient servi de base au jugement du tribunal de Nanterre.

Se référant à une directive européenne du 25 juillet 1985, la cour a confirmé la condamnation de Servier estimant que "la responsabilité du fabricant est engagée s'il a manqué à son obligation de livrer un produit exempt de tout défaut de nature à créer un danger pour la personne ou pour les biens".

Après cette nouvelle décision, les laboratoires pharmaceutiques devront verser 417.747,13 euros à la victime et 203.981,30 euros aux organismes sociaux.

Mais ils persistent à estimer, malgré cet arrêt, que "le lien de causalité entre la pathologie alléguée par Mme Paulos et la prise du médicament Isoméride" n'a toujours pas "été démontré de manière directe et certaine".

Lancé en 1985, l'Isoméride -un coupe-faim (anorexigène)- s'était vendu en France jusqu'à 400.000 boîtes par mois avant que le produit ne soit retiré de la vente en 1997."



posté par : Sylvie le 16/05/2002 09:25:14

Merci beaucoup Christelle pour ton information

posté par : Luna le 22/07/2002 16:28:35

Bonjour,

J'ai utilisé ce médicament avec des résultats satisfaisant pour moi en 1990, j'aimerais en parler avec vous.
- de la manière dont vous l'avez utilisez,
- des circonstances,
- des conséquences

Merci

posté par : Mélanie le 15/08/2002 23:33:28

Bonjour,
Pour ce que j'en sais (je n'ai pas pris d'Isompéride pour ma part), il y a lieu d'être vigilant dès lors que la prise du médicament a duré au moins trois mois.
Vous devez être attentive à des symptômes tels que:
- essoufflement
- cyanose (lèvres bleues)
- fatigue persistante
- douleurs dans la poitrine
L'essoufflement est la caractéristique essentielle.
Mais ne vous inquiétez pas outre mesure, les cas d'HTAP révélés après la prise d'Isoméride existent, mais restent peu fréquents.
Simplement, c'est bien de connaître les symptômes, au cas où!
Bonne chance à vous,
Mélanie

posté par : carabo le 25/08/2002 21:16:23

voir le site www.aavac.asso.fr/isomeride/buts.html